Les nouvelles métriques de performance web pour l’expérience utilisateur

Les nouvelles métriques de performance web pour l’expérience utilisateur

L’objectif est d’analyser les nouvelles métriques disponibles de performance web et de voir comment on peut les utiliser pour estimer l’expérience utilisateur. Aujourd’hui la seule mesure de fin de chargement d’une page ne suffit pas pour évaluer réellement l’expérience utilisateur, elle permet au mieux de réaliser des tests techniques. Pour évaluer finement ce que l’internaute a réellement vécu et la perception qu’il a eue lors d’une navigation sur un site, il faut être capable d’analyser d’autres « moments » bien plus significatifs pour l’expérience utilisateur au niveau des performances web. Pour être pertinente cette analyse ne peut se faire que sur le poste client, dans un contexte réel de navigation. C’est pour ces raisons que les nouvelles métriques de performance web se mesurent au niveau du « User », pour analyser la progression réelle de l’affichage, la prise de dialogue avec l’internaute « début d’affichage », le moment où il peut interagir avec la page et si les interactions « clic sur un bouton » sont frustrantes ou pas. Quelles sont les métriques actuelles pour évaluer la progression d’affichage et l’expérience utilisateur associée ? Il en existe suffisamment pour évaluer de façon pertinente si l’utilisateur a eu une bonne ou mauvaise expérience de navigation. La difficulté c’est que ces différentes métriques peuvent être récupérées soit grâce au navigateur de l’utilisateur dans son contexte réel (solutions RUM*) soit depuis des sondes sur des serveurs dédiés et des contextes limités (solutions synthétiques*). Identifions les métriques de performance web disponibles et leur lien avec l’Expérience Utilisateur ; indépendamment des solutions de monitoring : Expérience utilisateur Métriques associées Début d’affichage « Prise de contact » First...
Vitesse sur la Google Search Console : utile ou non ?

Vitesse sur la Google Search Console : utile ou non ?

Vous l’avez peut-être déjà remarqué, depuis octobre 2019, l’onglet vitesse a fait son apparition sur la Google Search Console. Cet onglet liste les pages « lentes » de votre site. C’est une métrique indispensable pour le SEO car comme nous le savons, les pages trop lentes sont pénalisées en termes de référencement naturel. Dans l’article d’aujourd’hui, nous détaillerons le fonctionnement de ce nouveau module et nous vous en proposerons une analyse. Que contient le rapport vitesse de la Google Search Console ? Google définit trois vitesses de page : lente (en rouge), moyenne (en orange) et rapide (en vert). L’écran principal du module de vitesse présente le nombre de pages dans chacune des catégories en fonction du temps. Une page lente sur mobile ne l’est pas forcément sur desktop. Les données sont donc réparties dans deux graphiques différents. En cliquant sur « Ouvrir le rapport », vous pouvez accéder à une vue plus détaillée des données. Ce rapport vous permet de filtrer selon la catégorie de vitesse sur laquelle vous souhaitez avoir plus de détails. Notamment, vous pourrez identifier la raison pour laquelle chacune de vos page est considérée comme lente. Comment Google mesure la vitesse de vos pages ? Google se base sur deux mesures pour qualifier vos pages. Le First Contentful Paint, FCP : temps entre l’instant où l’internaute essaie d’accéder à l’URL et l’instant où le navigateur affiche la première image. Le First Input Delay, FID : délai entre la première interaction de l’internaute (clique sur un lien ou sur un bouton) et le moment où le navigateur répond à cette interaction. Le tableau suivant permet ensuite de catégoriser vos...